- Un poste basé à Suva (Fidji)
- Des conditions d’emploi compétitives pour les agents expatriés
- Un poste au sein de la principale organisation de développement de la région
Descriptif de fonctions
La Division géosciences, énergie et services maritimes (GEM) offre aux États et Territoires insulaires océaniens des conseils spécialisés, une assistance technique et un appui en matière de recherche et de formation. Elle se concentre sur trois domaines de programmation scientifique et deux axes prioritaires :
- Le Programme océans et services maritimes (OMP) met à la disposition des pays membres des services d’océanographie appliquée et des connaissances, afin de les aider à élaborer des politiques et à trouver des solutions techniques reposant sur des données factuelles, à l’appui d’une gouvernance et d’une gestion plus efficaces de l’océan et des services maritimes, et du renforcement des capacités.
- Le Programme géoressources et énergie (GEP) vient en aide aux pays membres par l’application de connaissances techniques dans les domaines des géosciences et de l’utilisation durable de l’énergie.
- Le Programme résilience aux catastrophes et résilience des communautés (DCRP) aide les pays membres à renforcer leur résilience par une action intégrée axée sur la gestion des risques de catastrophe, l’adaptation au changement climatique, la gestion des ressources naturelles et l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement.
Fonctions – Le·La Coordonnateur·rice de programmes – Collaboration stratégique et coordination des politiques joue un rôle essentiel de supervision du portefeuille d’initiatives axées sur la collaboration stratégique et la coordination des politiques au sein du Programme résilience aux catastrophes et résilience des communautés (DCRP). La personne titulaire du poste est chargée de veiller à l’alignement du Programme d’entreposage de fournitures humanitaires en Océanie (PHWP) avec les stratégies et plans de travail du Programme DCRP et de la Division GEM, ainsi que les cadres et méthodes mis en place pour la gestion de projets et de programmes. Elle fait office de conseillère principale du·de la Directeur·rice adjoint·e – Programme DCRP, formule des conseils stratégiques et appuie les processus décisionnels dans le but d’améliorer l’efficacité globale du Programme. De plus, elle dirige une équipe qui participe à l’élaboration de politiques régionales, apporte un appui dans le cadre de réunions régionales organisées par le Programme DCRP dans les domaines de la gestion des risques de catastrophe et de la sécurité hydrique, et gère le programme de travail du·de la représentant·e ministériel·le de la gestion des risques de catastrophe (GRC) pour le Pacifique.
Les principales responsabilités du poste sont les suivantes :
Planification et alignement stratégique des politiques
- Mettre en place et entretenir une compréhension approfondie des stratégies du Programme DCRP et de la Division GEM, ainsi que des cadres stratégiques pertinents aux échelons régional et international, en veillant à l’alignement des activités du Programme avec les buts et objectifs généraux. Il s’agit notamment de réviser et d’actualiser à intervalles réguliers les plans du Programme afin que ceux-ci tiennent compte de l’évolution des priorités et des nouveaux besoins dans les domaines de la gestion des risques de catastrophe et de l’eau dans le Pacifique.
- Coordonner les actions et contributions du Programme DCRP en matière d’élaboration de politiques régionales et internationales, en veillant à ce que les données utiles et les enseignements tirés des activités du Programme orientent l’élaboration de cadres stratégiques régionaux et internationaux.
- Coordonner l’élaboration de notes d’orientation, de documents techniques, de produits du savoir ou d’autres possibilités d’échange d’informations à l’échelon régional, en s’appuyant sur les solides travaux de recherche et d’analyse et les activités du Programme DCRP et de la Division GEM.
Coordination de programmes
- Coordonner la planification, la mise en œuvre et le suivi de plusieurs projets au sein du portefeuille du Programme DCRP, en veillant à ce que ceux-ci soient alignés avec les objectifs généraux du Programme et exécutés de manière efficace. Il s’agit notamment d’organiser des séances de planification de projet et de recenser les synergies entre différentes initiatives.
- Mettre en place et entretenir des outils et systèmes de coordination efficaces afin d’améliorer la communication, de suivre les progrès accomplis et de faciliter l’établissement de rapports pour l’ensemble des initiatives du Programme DCRP. Il s’agit notamment de mettre en œuvre des plateformes de collaboration, d’élaborer des protocoles de coordination et de veiller à ce que l’ensemble des partenaires et membres de l’équipe participent au processus de coordination.
- Faciliter la collaboration entre des équipes pluridisciplinaires et des partenaires externes participant aux projets du Programme DCRP, en favorisant la communication efficace, en résolvant les conflits et en veillant à ce que toutes les parties œuvrent ensemble à des objectifs communs. Il s’agit notamment d’organiser des réunions de coordination régulières et de promouvoir une culture de la responsabilité partagée et du soutien mutuel.
Efficacité opérationnelle et assurance qualité
- Mettre en place et entretenir un cadre solide d’assurance qualité pour les initiatives du Programme DCRP, notamment en élaborant des normes de qualité, en mettant en œuvre des processus d’évaluation et en veillant au respect des règlements et politiques en vigueur. Il s’agit notamment de demander aux parties prenantes des retours d’information et de mettre en œuvre des mesures correctives, au besoin.
- Recenser les possibilités d’amélioration des processus et d’innovation au sein du Programme DCRP, en pilotant des initiatives destinées à renforcer l’efficience et l’efficacité opérationnelles. Il s’agit notamment d’analyser les pratiques actuelles, d’explorer les tendances du secteur et de piloter de nouvelles méthodes en matière de gestion et d’exécution de programmes.
- Étudier les possibilités d’obtenir des retours d’information réguliers des membres, notamment les représentations et ambassades basées à Suva, d’autres organisations membres du Conseil des organisations régionales du Pacifique (CORP), des organisations des Nations Unies et d’autres bailleurs de fonds, ainsi que des programmes et divisions de la CPS, dans le but d’améliorer la prestation de service du Programme DCRP.
Partenariats et relations avec les parties prenantes
- Nouer et maintenir des liens solides avec les principales parties prenantes, notamment les organismes publics, les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations membres du CORP, les bailleurs de fonds et les représentants des communautés de l’ensemble du Pacifique. Il s’agit notamment d’entretenir une communication régulière, d’organiser des réunions avec les parties prenantes et de représenter le Programme DCRP dans le cadre des instances et des manifestations appropriées, au besoin.
- Piloter l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation des parties prenantes pour le Programme DCRP, en garantissant une communication et une collaboration efficaces avec l’ensemble des partenaires. Il s’agit notamment de recenser les principales parties prenantes, d’élaborer des méthodes adaptées de mobilisation et d’évaluer l’efficacité des activités de mobilisation à intervalles réguliers.
Appui aux réunions et échanges de haut niveau
- Coordonner et gérer le programme de travail annuel du·de la représentant·e ministériel·le de la GRC.
- Coordonner les efforts visant à renforcer les échanges entre les bureaux nationaux de gestion des catastrophes et d’autres ministères, notamment dans les domaines de la planification et des finances.
Pour de plus amples informations sur les principales responsabilités du poste, veuillez consulter le descriptif de fonctions en ligne.
Principaux critères de sélection
Qualifications
- Master dans un domaine pertinent tel que la gestion des risques de catastrophe, les sciences environnementales, le changement climatique, les études de développement, la gestion de projet, ou expérience et connaissances équivalentes.
Compétences techniques
- Au moins dix ans d’expérience en gestion de programme ou de projet, de préférence dans le domaine de la résilience aux catastrophes ou dans un secteur apparenté.
- Solide connaissance de la réduction des risques de catastrophe, de l’adaptation aux effets du changement climatique et des notions et pratiques relatives à la résilience des communautés dans le contexte océanien.
- Expérience avérée de la coordination et de la gestion de programme dans un contexte multiculturel.
- Capacité avérée à nouer et à entretenir des partenariats stratégiques avec diverses parties prenantes.
- Excellentes capacités en matière de leadership et qualités relationnelles.
Compétences linguistiques
- Excellente maîtrise de l’anglais, à l’oral comme à l’écrit.
Compétences interpersonnelles et sensibilité culturelle
- Aptitude à travailler dans un environnement multiculturel, inclusif et respectueux de l’équité.
Traitement et conditions d’emploi
Durée du contrat – Ce poste est à pourvoir pour une durée initiale de trois ans ; le premier contrat pourra être renouvelé en fonction des résultats obtenus et de la continuité du financement.
Traitement – Le poste de Coordonnateur·rice de programmes – Collaboration stratégique et coordination des politiques se situe dans la classe 12 du barème 2024 des traitements de la CPS, ce qui correspond à un traitement mensuel de départ de 3 565 à 4 456 DTS (droits de tirage spéciaux), soit approximativement entre 10 623 et 13 279 dollars fidjiens (4 741 à 5 927 dollars É.-U. ; 4 419 à 5 524 euros), au taux de change en vigueur. Le montant du traitement proposé à l’entrée en fonctions se situe en principe dans la moitié inférieure de cette fourchette, les qualifications et l’expérience étant dûment prises en compte. La progression au sein de la fourchette salariale dépend ensuite de l’évaluation des résultats annuels. Les agents expatriés de la CPS en poste aux Fidji ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu. En revanche, les ressortissants fidjiens employés par la CPS aux Fidji en sont redevables.
Avantages dont bénéficie le personnel international en poste aux Fidji – La CPS verse une indemnité mensuelle de logement, d’un montant compris entre 1 350 et 3 000 dollars fidjiens. Pour autant qu’ils remplissent les conditions requises, les agents et les membres de leur famille qui sont à leur charge peuvent prétendre à une indemnité d’installation et de réinstallation, à la prise en charge de leurs frais de déménagement et de leurs voyages en avion, à un voyage pour congé dans les foyers, à une assurance maladie, à une assurance vie et invalidité et à une indemnité pour frais d’études. Les agents bénéficient de 25 jours de congé annuel par an et d’autres types de congés, et peuvent adhérer à la Caisse de prévoyance de la CPS (moyennant une cotisation équivalant à 8 % du traitement brut, la CPS versant une contribution de 10 %).
Langues – Les langues de travail officielles de la CPS sont l’anglais et le français.
Principes applicables au recrutement – Le recrutement au sein de la CPS est fondé sur le mérite et l’équité, et les candidatures font l’objet d’un processus de sélection équitable, transparent et non discriminatoire. La CPS respecte le principe de l’égalité des chances et défend la diversité de genre et la diversité culturelle, dont le bilinguisme. Elle s’emploie à attirer et à recruter des personnes respectueuses de ces valeurs. Il est dûment tenu compte des principes d’équité de genre et de la volonté de maintenir une forte représentation d’Océaniens et d’Océaniennes parmi les cadres professionnels. Si le comité de sélection estime, après entretien, ne pas pouvoir départager deux candidatures, la préférence est donnée à un·e Océanien·ne. La confidentialité totale des candidatures est garantie conformément aux dispositions de la Politique de protection des renseignements personnels de la CPS.
Modalités de candidature
Date limite de dépôt des candidatures : 5 janvier 2025 à 23 h 59 (heure des Fidji)
Référence du poste : JM000801
Les candidatures doivent être déposées en ligne sur le site suivant : https://fr.careers.spc.int/
Les candidatures papier ne seront pas acceptées.
Seuls les dossiers de candidature complets seront pris en considération. Chaque dossier doit contenir :
- un curriculum vitæ à jour, dans lequel figureront les coordonnées de trois références professionnelles ;
- une lettre d’accompagnement exposant les compétences, l’expérience et les motivations ; et
- les réponses à l’ensemble des questions de présélection.
Veillez à fournir tous les documents susmentionnés. À défaut, votre candidature sera jugée incomplète et ne sera pas prise en compte lors de l’étape de présélection. Il n’est pas nécessaire de joindre aux dossiers de candidature des copies de diplômes ou de lettres de recommandation. Toutes les pièces du dossier doivent être jointes au format Microsoft Word ou Adobe PDF.
S’agissant du personnel international en poste aux Fidji, un·e seul·e ressortissant·e étranger·ère par famille peut être employé·e par une entité exerçant ses activités aux Fidji. La CPS peut, au cas par cas, prêter son assistance pour ce qui est de la soumission de demandes au ministère fidjien des Affaires étrangères pour examen et approbation finale. Elle ne peut en aucun cas garantir que les demandes soumises audit ministère aboutiront. Lorsque ces demandes sont approuvées, les conjoints et partenaires sont tenus de se conformer aux conditions que le ministère est susceptible de fixer.
La CPS ne fait pas payer l’examen des dossiers de candidature et ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires ou des informations de nature financière dans le cadre de sa procédure de recrutement.
Questions de présélection (maximum 2 000 caractères par question) :
- Veuillez citer deux défis à relever et deux recommandations qui peuvent être formulées si l’on veut assurer l’adoption d’une approche programme intégrée et veiller à l’alignement stratégique, sur les buts et objectifs de la Division, des activités de projet financées par des bailleurs de fonds et menées au sein du Programme résilience aux catastrophes et résilience des communautés.
- Sur quels grands cadres stratégiques régionaux reposent les activités menées par la CPS en matière de gestion des risques de catastrophe et de sécurité hydrique ? Quelle démarche adopteriez-vous pour garantir la bonne coordination des politiques et l’efficacité des partenariats ?
Position Description